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Le Dieu nu, tome 1 : Résistance

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Peter f. hamilton

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Est-ce une forme de mégalomanie ou l'effet secondaire lié à l'habitude de se frotter à un sidéral et sidérant infini ? Quoi qu'il en soit, chaque décennie voit apparaître, depuis le "renouveau Dan Simmons", des œuvres toujours plus volumineuses, toujours plus ambitieuses en space opera, comme si le genre se devait de créer, au-delà du "livre univers", le "livre total" du romanesque et de l'imaginaire. Si l'on est bien en peine d'analyser ici en quelques lignes l'intégralité de L'Aube de la nuit (trilogie... paraissant en six volumes en France vu sa taille), tentons au moins de la situer dans la galaxie SF. Le jeune auteur (jeune, car tardif) qu'est Peter F. Hamilton au phénoménal succès anglo-saxon dès 1996 (succès qui l'a, paraît-il, surpris à la parution du premier volume) est à placer désormais, avec son cycle de L'Aube de la nuit , sinon au-delà de ses pairs Gregory Benford, Stephen Baxter, P.J. McAulay ou Lois Mc Master Bujold, au moins aux côtés du Herbert des Dune , d'Asimov et ses Fondation , d'Orson Scott Card et ses Ender , de Kim Stanley Robinson et ses trois Mars , de Silverberg et ses Majipoor et, bien sûr, de Dan Simmons et ses Hypérion Bref, si Hamilton n'est pas le premier des contemporains, il est dans le peloton des fusées de tête : puissance des intrigues complexes, brassages des siècles et des planètes... Hamilton fait d'ores et déjà date dans l'histoire de la SF. Cette liste des têtes couronnées étant faite, on relèvera toutefois chez Hamilton l'influence du réactionnaire (libertarien ?) Robert Heinlein de Étoiles, garde à vous pour la vision sociale et politique, assez droitière, qui régit la Confédération. Un auteur qu'Hamilton reconnaît avoir dévoré durant sa jeunesse. L'aspect "politique" est somme toute sensible, au point d'être parfois reproché à l'auteur (les colonies ne peuvent être pluriethniques ; la confédération est dévouée au commerce et à la libre entreprise ; la colonie utopique Norfolk se meurt). Toutefois, cette vision littéraire très nord-américaine du futur lointain n'occulte en rien l'extraordinaire foisonnement de l'œuvre ni son importance dans le genre, ni même sa capacité à "transporter" le lecteur. La science-fiction n'est jamais qu'une littérature parlant du présent œ la complexité de la Confédération est la transposition de la complexité (ou du manichéisme ?) du monde contemporain. L'hypothèse d'un futur "américain" est donc recevable : il y a déjà eu des œuvres idéologiquement plus teintées en SF durant la guerre froide... Enfin, l'idée d'un futur, en quelque sorte dévoré par le passé (le retour nocif des "morts", comme dans ce cycle Fletcher Christian et Al Capone), et d'un univers dont on ne remonte la genèse qu'au fil du récit, n'est pas évoquer également le grand classique, de Philip José Farmer, Le Monde du Fleuve . Toutefois, dans un récent entretien avec son traducteur, Jean-Daniel Brèque, Peter Hamilton déclare ne pas l'avoir lu. Dont acte. Le cycle se terminera avec le prochain volume de l'édition française, "Révélation". Hamilton, qui ignore s'il continuera ce cycle, fait actuellement une pause : il va en frustrer beaucoup. -- Francis Mizio

Nombre de pages

669

ISBN

2221091973

Editeur

Robert Laffont

Date de publication

2002-06-01

Description

Est-ce une forme de mégalomanie ou l'effet secondaire lié à l'habitude de se frotter à un sidéral et sidérant infini ? Quoi qu'il en soit, chaque décennie voit apparaître, depuis le "renouveau Dan Simmons", des œuvres toujours plus volumineuses, toujours plus ambitieuses en space opera, comme si le genre se devait de créer, au-delà du "livre univers", le "livre total" du romanesque et de l'imaginaire. Si l'on est bien en peine d'analyser ici en quelques lignes l'intégralité de L'Aube de la nuit (trilogie... paraissant en six volumes en France vu sa taille), tentons au moins de la situer dans la galaxie SF. Le jeune auteur (jeune, car tardif) qu'est Peter F. Hamilton au phénoménal succès anglo-saxon dès 1996 (succès qui l'a, paraît-il, surpris à la parution du premier volume) est à placer désormais, avec son cycle de L'Aube de la nuit , sinon au-delà de ses pairs Gregory Benford, Stephen Baxter, P.J. McAulay ou Lois Mc Master Bujold, au moins aux côtés du Herbert des Dune , d'Asimov et ses Fondation , d'Orson Scott Card et ses Ender , de Kim Stanley Robinson et ses trois Mars , de Silverberg et ses Majipoor et, bien sûr, de Dan Simmons et ses Hypérion Bref, si Hamilton n'est pas le premier des contemporains, il est dans le peloton des fusées de tête : puissance des intrigues complexes, brassages des siècles et des planètes... Hamilton fait d'ores et déjà date dans l'histoire de la SF. Cette liste des têtes couronnées étant faite, on relèvera toutefois chez Hamilton l'influence du réactionnaire (libertarien ?) Robert Heinlein de Étoiles, garde à vous pour la vision sociale et politique, assez droitière, qui régit la Confédération. Un auteur qu'Hamilton reconnaît avoir dévoré durant sa jeunesse. L'aspect "politique" est somme toute sensible, au point d'être parfois reproché à l'auteur (les colonies ne peuvent être pluriethniques ; la confédération est dévouée au commerce et à la libre entreprise ; la colonie utopique Norfolk se meurt). Toutefois, cette vision littéraire très nord-américaine du futur lointain n'occulte en rien l'extraordinaire foisonnement de l'œuvre ni son importance dans le genre, ni même sa capacité à "transporter" le lecteur. La science-fiction n'est jamais qu'une littérature parlant du présent œ la complexité de la Confédération est la transposition de la complexité (ou du manichéisme ?) du monde contemporain. L'hypothèse d'un futur "américain" est donc recevable : il y a déjà eu des œuvres idéologiquement plus teintées en SF durant la guerre froide... Enfin, l'idée d'un futur, en quelque sorte dévoré par le passé (le retour nocif des "morts", comme dans ce cycle Fletcher Christian et Al Capone), et d'un univers dont on ne remonte la genèse qu'au fil du récit, n'est pas évoquer également le grand classique, de Philip José Farmer, Le Monde du Fleuve . Toutefois, dans un récent entretien avec son traducteur, Jean-Daniel Brèque, Peter Hamilton déclare ne pas l'avoir lu. Dont acte. Le cycle se terminera avec le prochain volume de l'édition française, "Révélation". Hamilton, qui ignore s'il continuera ce cycle, fait actuellement une pause : il va en frustrer beaucoup. -- Francis Mizio

Format

Broché

Auteur

Peter F. Hamilton

extra1

Le dieu nu|Peter F. Hamilton|Space Opera

extra2

vendu par Fnac.com

extra3

Space Opera

categorie

Livres ; Litterature ; Science-fiction Science-fiction ;

programId

3828

terms

A partir de

attributs

Dimensions et poids / Poids=650 g;Classification Titelive Secondaire=Science Fiction Grand Format;Classification Titelive Primaire=Science Fiction;Date=2002-06-13 00;Propriétaire=Decitre;Livres / Format=Broché;Support / Quantité fournie=1 ;Livres / Epaisseur=4.20 Cm;Livres / Largeur=13.50 Cm;Classification Decitre 2=Science-fiction;Livres Origine=Decitre;Livres / Longueur=21.50 Cm;Classification Decitre 3=Science-fiction;Livres / Tome=01;Lieu de parution=Paris, France;Livres / Nb de pages=670 Pages;Classification Decitre 1=Science-fiction;Livres / Collection=AILLEURS ET DEMAIN;Disponibilité=Disponible;Livres / Période=Livre édité depuis 1980

theme

Broché

realisateur

Peter-F Hamilton

stock

6

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