Kill Bill Vol. 1

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Quentin Tarantino n'est pas seulement un cinéphile acharné devenu l'un des réalisateurs les plus talentueux de sa génération, propre à éclater les conventions du film noir avec Reservoir Dogs , Pulp Fiction puis Jackie Brown . C'est aussi un "metteur en musique" d'exception, à l'égal de Stanley Kubrick pour la musique classique. Son art se peaufinant au fur et à mesure de ses rares incursions derrière la caméra, le cinéaste turbulent cache un véritable orfèvre de la mise en scène, un génie visuel et narratif qui éclate littéralement dans Kill Bill, vol.1 . Un film sensationnel de bout en bout, bourré de références qu'il s'approprie pour les éparpiller à la façon d'un puzzle en apparence foutraque mais en réalité proche de la perfection. Quelle place pour un compositeur dans cet univers réglé au millimètre où la liberté absolue naît de la rigueur extrême ? Une place très aléatoire que Quentin Tarantino réserve à l'excellent RZA, qui s'était distingué avec Ghost Dog , et se tire brillamment, quasi incognito, de ce guêpier jubilatoire. La musique de Kill Bill, vol.1 à l'écran ? Géniale. La musique de Kill Bill, vol.1 sur disque ? Jouissive. Ça commence par la voix enjôleuse de Nancy Sinatra et sa berceuse meurtrière ("Bang Bang"), ça continue avec le funk symphonique de Isaac Hayes ("Run Fay Run"), ça se poursuit à moto avec la frénésie de "Green Hornet", ça fait son entrée impériale avec la frime voluptueuse de Tomoyasu Hotei et "Battle Without Honor or Humanity" (le ralenti qui tue), ça tranche des membres sur fond de romance fleur bleue ("The Flower of Carnage"), ça règle ses comptes à coups de flûte de pan ("The Lonely Sheperd" par Zamfir)... Comble du recyclage insolent de réussite, Quentin Tarantino pousse le vice jusqu'à réutiliser des musiques de films, tels le morriconesque "Grand Duel" de Luis Bacalov, le sifflement mi-ange mi-démon du "Twisted Nerve" de Bernard Herrmann, sans parler de l'extrait perverti de "L'Homme de fer" de Quincy Jones. C'est dingue, osé, nonchalant et rentre-dedans, ça serait ridicule entre d'autres mains, c'est ici parfaitement irrésistible. --Jean-Christophe Arlon

Description

Quentin Tarantino n'est pas seulement un cinéphile acharné devenu l'un des réalisateurs les plus talentueux de sa génération, propre à éclater les conventions du film noir avec Reservoir Dogs , Pulp Fiction puis Jackie Brown . C'est aussi un "metteur en musique" d'exception, à l'égal de Stanley Kubrick pour la musique classique. Son art se peaufinant au fur et à mesure de ses rares incursions derrière la caméra, le cinéaste turbulent cache un véritable orfèvre de la mise en scène, un génie visuel et narratif qui éclate littéralement dans Kill Bill, vol.1 . Un film sensationnel de bout en bout, bourré de références qu'il s'approprie pour les éparpiller à la façon d'un puzzle en apparence foutraque mais en réalité proche de la perfection. Quelle place pour un compositeur dans cet univers réglé au millimètre où la liberté absolue naît de la rigueur extrême ? Une place très aléatoire que Quentin Tarantino réserve à l'excellent RZA, qui s'était distingué avec Ghost Dog , et se tire brillamment, quasi incognito, de ce guêpier jubilatoire. La musique de Kill Bill, vol.1 à l'écran ? Géniale. La musique de Kill Bill, vol.1 sur disque ? Jouissive. Ça commence par la voix enjôleuse de Nancy Sinatra et sa berceuse meurtrière ("Bang Bang"), ça continue avec le funk symphonique de Isaac Hayes ("Run Fay Run"), ça se poursuit à moto avec la frénésie de "Green Hornet", ça fait son entrée impériale avec la frime voluptueuse de Tomoyasu Hotei et "Battle Without Honor or Humanity" (le ralenti qui tue), ça tranche des membres sur fond de romance fleur bleue ("The Flower of Carnage"), ça règle ses comptes à coups de flûte de pan ("The Lonely Sheperd" par Zamfir)... Comble du recyclage insolent de réussite, Quentin Tarantino pousse le vice jusqu'à réutiliser des musiques de films, tels le morriconesque "Grand Duel" de Luis Bacalov, le sifflement mi-ange mi-démon du "Twisted Nerve" de Bernard Herrmann, sans parler de l'extrait perverti de "L'Homme de fer" de Quincy Jones. C'est dingue, osé, nonchalant et rentre-dedans, ça serait ridicule entre d'autres mains, c'est ici parfaitement irrésistible. --Jean-Christophe Arlon

Marque

chez Maverick - Bande originale de film

isbn

0

attributs

Rubrique principale CD=CD Album;Date=2003-09-23 00;Classification CDMail=Musique de film;Classification Cd Primaire=Musique de films;Support / Quantité fournie=1

theme

CD Album

realisateur

Collectif

editeur

Maverick

stock

22

Nombre de disques

1

Label

Maverick

Artiste

Artistes Divers

Format

CD

Titres

Disque 1 1. Bang Bang (My Baby Shot Me Down) - Nancy Sinatra 2. That Certain Female - Charlie Feathers 3. The Grand Duel (Parte Prima) - Luis Bacalov 4. Twisted Nerve - Bernard Herrmann 5. Queen Of The Crime Council - Bof 6. Ode To Oren Ishii - The Rza 7. Run Fay Run - Isaac Hayes 8. Green Hornet - Al Hirt 9. Battle Without Honor Or Humanity - Tomoyasu Hotel 10. Don'T Let Me Be Misunderstood - Santa Esmeralda 11. Woo Hoo - The 5.6.7.8'S 12. Crane/White Lightning - Charles Bernstein & The Rza 13. The Flower Of Carnage - Meiko Kaji 14. The Lonely Shepherd - Zamfir 15. You'Re My Wicked Life - Bof 16. Ironside (Extraits) - Quincy Jones 17. Super 16 (Extrait) - Neu! 18. Bonus Track - Bof 19. Bonus Track - Bof 20. Bonus Track - Bof 21. Bonus Track - Bof 22. Bonus Track - Bof

Date de sortie

2003-09-23

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